La nuit du pixel invariant !
 
 

 
 
Une dure nuit nous attend : afin de tester l'éfficacité de la lentille et d'essayer de pointer un objet, nous devons nous placer dans l'obscurité, donc attendre la nuit.
Nous allons tenter de pointer une source, tout d'abord matérialisée par un laser; ici, Philippe et Stéphan sont en train de disposer  ce laser sur des translateurs.

 
 
Il faut ensuite se placer dans la configuration de la ligne de réglage: la source (laser) est placée à 14 mètres et on installe le détecteur à l'intérieur de la nacelle, à la bonne distance de la lentille.
Ici, Philippe et endré mesurent la distance entre les différents éléments avec beaucoup de minutie.

 
 
Hubert, confortablement installé à l'intérieur de la nacelle, dispose un second laser sur la caméra CCD. Celui-ci, dirigé vers la matrice germanium, permet de repérer la direction du faisceau diffracté lorsqu'on modifie la direction de la lentille pour pointer l'objet désiré.

 
 
Les essais de pointage peuvent commencer: on visualise sur nos écrans les images prises par la caméra CCD, puis on pointe la lentille sur le laser, de la même manière que lors des procédures d'alignement en salle blanche.
Ces différentes manipulations nous permettent de déterminer la position du pixel invariant de le caméra, qui sera nécessaire lors du vol.

De gauche à droite: André LAURENS, Raphael PEZET, Stéphan LAURIOL et Jürgen KNÖDLSEDER.


 
 
Pendant ce temps, Gerry SKINNER (U.Birmingham) et Francis COTTIN apportent les derniers réglages à l'électronique de vol.

 
 
Il est déjà 2h 30 du matin.
Terrassé par la fatigue, Guillaume s'est assoupi dans son sarcophage en mousse (il fair froid la nuit à Tallard !).
Vue extérieure du hall amagnétique: on voit sur le plateau supérieur de la nacelle la tâche lumineuse portée par le laser.
La lentiile voit encore la source (ouf !!!), les données sont en cours d'analyse.
La nuit du pixel invariant s'achève à 5 h du matin; bonne nuit !