La première application de ces résultats a concerné le noyau liquide de la Terre. Situé entre le manteau et la graine centrale, le noyau liquide (principalement constitué de fer) est considéré comme la source du champ magnétique terrestre. Sa dynamique est mal connue, précisémment à cause des problèmes évoqués plus haut. Or récemment (en fait depuis 1986) on a pu observer, grâce aux gravimètres à supraconducteur, de très petites variations de 1#1 (jusqu'à 10-12 en valeur relative). Dans le signal ainsi mesuré, certains auteurs (Aldridge 1987) pensent avoir observé les ondes inertielles du noyau excitées par les tremblements de terre les plus puissants. L'intérêt d'une telle détection est très grand car on pourrait en observant ces modes remonter à certains paramètres physiques du noyau (comme par exemple la viscosité ou la stratification). Malheureusement j'ai pu montrer que les détections annoncées ne pouvaient être interpretées aussi simplement: les modes détectés étaient de haut degré et probablement le résultat d'une mauvaise soustraction du bruit atmosphérique [3][10][18].