La synthèse d'ouverture nécessite l'égalité des chemins optiques entre les différents bras d'un interférometre. Dans le cas du GI2T ces bras sont formés de deux télescopes de 1.5 m sur une base variable entre 15 et 60 m. Je travaille à la detection et au suivi des franges d'interférence, à partir desquelles on va asservir le cophasage et reconstruire l'image observée. .
Exemple de données d'asservissement des chemins optiques à partir des franges en comptage de photons :
voir reference : L. Koechlin, P. R. Lawson, D. Mourard, A.Blazit, D. Bonneau, F.Morand, Ph. Stee, I.Tallon-Bosc, F.Vakili, ÒDispersed fringe tracking with the multi-ro apertures of the Grand Interf*rom*tre ˆ 2 T*lescopesÓ L. , Appl. Opt. 35, 3002--3009 (1996).
L'interférométrie donne dejà accès à beaucoup de paramètres. On en tire parti par exemple pour mesurer des masses et des distances stellaires ou pour contraindre les modèles de leur atmosphère. Par exemple : mesure des variations au diametre de Delta Cephee:
voir reference : D. Mourard, D. Bonneau, L. Koechlin, A. Labeyrie, F.
Morand, Ph. Stee, I. Tallon-Bosc, F. Vakili: "The mean angular diameter
of d Cephei".. Astronomy & Astrophysics 317, 789 (1996).