Quelques clichés du Club d'Astronomie de Villemur
Sommaire:
1. Photographies d'occultations ("éclipses") du Soleil:
Eclipses du Soleil (1996, 1999, 2005, 2006, 2011)
Transit de Vénus devant le Soleil(2004, 2012)
2. Photographie (argentique) du ciel nocturne:
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Le Club a édité une carte postale de la comète de Hale-Bopp (ci-dessous), à partir d'une photographie que nous avons prise en mars 1997, que nous pouvons vous envoyer sur demande (50 centimes d'euros/pièce plus frais de port, et tarif dégressif à partir de 10):
3. Photographie numérique avec une webcam
Nous présentons ici quelques images numériques de la Lune (Octobre 2007) et de Jupiter (Août 2008) que nous avons obtenues avec une webcam Philips SPC-900NC.
3.1 Préparation de la caméra
La première étape a consisté à enlever l'objectif d'origine qui n'est pas nécessaire (et même gênant) pour l'imagerie astronomique avec un télescope. Cette opération nous inquiétait un peu, car elle entraîne la perte de la garantie. Nous avons commencé par soulever et déboîter la première couronne en plastique gris autour de l'objectif, avec un petit tournevis. Il faut forcer un peu, car il est maintenu par des ergots en plastique qui s'encastrent dans des trous du boîtier. Ensuite l'objectif a pu être dévissé très facilement. Enfin, pour ôter le support arrière, en forme de U tordu, il nous a fallut aussi forcer un peu.
Nous avons ensuite vissé un adaptateur sur le pas de vis de l'objectif afin de pouvoir le monter sur un porte-oculaire 31.75 mm. Cet adaptateur est disponible chez de nombreux fournisseurs de matériel astronomique. Nous avons vissé un filtre infra-rouge à l'extrémité de cet adaptateur, qui permet d'obtenir de meilleures images (en bloquant les rayons IR pour lesquelles la plupart des optiques ne sont pas adaptées), et assure aussi la protection contre les poussières. Le capteur CCD de la caméra est tout petit: 640x480 pixels carrés de 5.6 microns de côté. Ceci rend le pointage des objets très difficile. Pour faciliter cette opération, nous utilisons un oculaire muni d'une bague rallonge et d'une petite rondelle bloquée de telle façon que la focalisation de l'oculaire et de la caméra soit la même, ce qui permet de maintenir le même tirage du tube porte-oculaire.
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3.2 Premières photographies de la Lune (octobre 2007)
Le 28 octobre 2007, nous avons fait nos premiers essais, sur la Lune. Le ciel était dégagé, mais la turbulence était très forte. L'observation avec une Webam est vraiment très agréable et permet d'obtenir des images exploitables, même dans des conditions défavorables. Pour l'acquisition des images, nous avons utilisé le logiciel QCFocus (gratuit et simple d'utilisation) qui crée en sortie des fichiers de format AVI directement exploitables par de nombreux logiciels de traitement. Nous avons fait des acquisitions de séquences de 15 et 30 secondes avec une cadence de 15 images/seconde.
Le traitement a été réalisé avec le logiciel Registax (lui aussi gratuit et assez simple): il a constitué en un recentrage, sélection des images, empilage des images recentrées avec pour terminer une légère amplification des contrastes sur l'image finale, obtenue en rehaussant certaines composantes de la décomposition en ondelettes. Nous remercions beaucoup les auteurs de ces programmes.
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3.3 Premières photographies de Jupiter (Août 2008)
Nous avons fait nos premières photographies de Jupiter avec cette webcam Philips SPC900N et le télescope de 30 cm F/6 (focale 1720 mm), le 27 Août 2008. Le ciel était dégagé, mais la turbulence était forte. Nous avons enregistré avec QCFocus des séquences de 30 secondes (cadence de 30 images/s) que nous avons traité avec l'excellent logiciel IRIS (gratuit) de Christian Buil.
C'était la première fois que nous utilisions ce logiciel et nous l'avons trouvé performant et très facile à utiliser. Cependant, nous avons eu au départ un problème avec l'écran de commande qui ne s'affichait pas, que nous avons résolu grâce à un message que nous avons trouvé sur le forum webastro (merci au dénommé Axel). Il fallait éditer le fichier iris.ini (dans le répertoire C:\windows) afin d'initialiser la position de départ de cet écran à 0,0 (i.e. Console_X=0 et Console_Y=0) .
Le traitement avec IRIS a d'abord consisté à convertir le fichier AVI en une séquence de fichiers bleus, verts, rouges. Ensuite nous avons recentré les images, avec la méthode basée sur un ajustement du contour de la planète (pour un niveau d'isophote donné) puis calculé la moyenne des meilleures images (environ les 2/3 du total). Enfin nous avons effectué un filtrage par ondelettes ou masque flou, avec des paramètres réduits, de manière à ne pas faire apparaître d'artefacts. Un problème inattendu est apparu lors de l'affichage par d'autres logiciels des images (en format jpeg, tiff ou bitmap) produites par IRIS: elles apparaissaient avec un contraste excessif. La solution que nous avons trouvée a été de réduire le niveau de la luminosité (avec Photoshop) de tous ces fichiers.
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3.4 Premières photographies de Saturne (Avril 2009)
Nous avons fait nos premières photographies de Saturne avec la webcam Philips et le télescope de 30 cm F/6 (focale 1720 mm), le 5 Avril 2009. Le ciel était dégagé, mais la turbulence était forte. Nous avons enregistré avec QCFocus des séquences de 30 secondes (cadence de 30 images/s) que nous avons traité avec le logiciel IRIS (gratuit) de Christian Buil. Il y avait malheureusement une réflexion parasite qui perturbe l'image finale.
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4. Photographie numérique avec une caméra CCD refroidie
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Ce même soir du 26 octobre 2007 où nous avons fait nos premiers clichés de la Lune avec la webcam Philips SP900N, nous avons aussi fait nos premiers essais avec une petite caméra CCD CP1-M refroidie à un étage Peltier de 440 k pixels (capteur N&B : 4.9 x 3.6 mm, de 752 x 572 pixels). Nous avons pris des clichés de la comète périodique Holmes qui était devenue anormalement lumineuse en peu de temps. Le programme d'acquisition fourni avec la caméra n'est pas très simple à utiliser (le manuel étant très incomplet). Après quelques tâtonnements, nous sommes parvenus à comprendre à peu près son fonctionnement (remarque importante: pour une utilisation normale, avec des objets faibles, il faut sortir du mode « exposition automatique », sinon la prévisualisation ne fournit que des images vides!). Le format « FITS » des images générées par ce programme n'est pas reconnu par les logiciels gratuits dont nous disposions, nous avons écrit un programme pour visualiser ces images (visui.exe), que nous mettons gratuitement à votre disposition. |
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